mardi 18 décembre 2012

L'Amour sans le faire de Serge Joncour

Ayant parrainé une amie pour les matchs de la rentrée littéraire organisés par Price Minister (CLIC) dont je vous ai parlé il y a peu ICI, j'ai pu choisir un deuxième livre de la rentrée littéraire : le voici !

L'éditeur en parle : 
Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. « On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste », pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, « insister » finit par ressembler à la vie réinventée. L'Amour sans le faire, c'est une histoire de la tendresse en même temps qu'un hymne à la nature, une nature sauvage, imprévisible, qui invite à changer - et pourquoi pas à renaître.

Ce qui m'a donné envie de le lire : 
Honnêtement, j'avais le choix entre plusieurs livres proposés ICI par Price Minister et c'est celui dont la présentation m'a séduite ! C'est tout simple !

Mon avis après lecture : 
Une très belle découverte. J'ai véritablement été happée par l'histoire, par l'entrelacement des destinées de ces personnages attachants et par l'écriture en demi-teintes, qui emporte le lecteur, entre pudeur et spontanéité pétillante de l'enfant. J'ai aussi aimé l'évolution des relations entre tous les personnages.

Bonheur de phrases : 
"L'enfance, c'est ce territoire juste là, intact mais parfaitement inatteignable, à moins de fermer un peu les yeux, de s'assoupir dans le parfait coton d'un parfum retrouvé."

"C'était irréel et pourtant il y avait tout."

"Franck n'arrivait pas à s'endormir. Il tournait et se retournait dans le lit. Pour amorcer le sommeil il essayait de faire le vide, de ne penser à rien, mais dès qu'il fermait les yeux, des tas d'images surgissaient comme des bancs de poissons affolés."

"C'est profondément à soi, une douleur."

Vous trouverez facilement sur les blogs des critiques élogieuses, je crois que ce roman a décidément beaucoup plu !