J'ai déjà lu pas mal de livres d'Antoine Sénanque et quand j'ai v celui-ci che mon libraire, je n'ai pu résister. Mais j'ai mis un peu de temps à le lire...
L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture :
"Le graffiti humiliant d’un élève aura suffi pour qu’Etienne Fusain, professeur de philosophie morose, décide de changer de vie. Il quitte travail, famille, mélancolie, et part retrouver son vieil ami d’enfance. Commence alors une errance réjouissante, cure de jouvence, d’immoralité, d’excès, de tendresse où la rencontre avec la sublime et irrésistible Lily lui donne une nouvelle chance d’être heureux."
Ce qui m'a donné envie de le lire :
C'est tout bêtement la quatrième de couverture que vous venez de lire ci-dessus...
Mon avis après lecture :
J'ai aimé cette lecture, mais je suis tout de même restée sur ma faim, un peu comme avec le précédent livre d'Antoine Sénanque Salut Marie. Le début m'a immédiatement séduite, j'avais envie de suivre les personnages : un professeur et un médecin, comment aurais-je pu ne pas être intéressée ? Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs par la suite et la fin ne m'a pas convaincue. Dommage !
Phrases repérées :
"Les choses importantes, c'est celles qu'on a réalisées. Et puis, il n'y a pas de quoi se vanter, tu sais, c'est étroit l'écriture. Ça se fait dans des petits volumes, des bureaux, des chambres, des cafés, avec un petit instrument : un stylo, un clavier. C'est fermé, enterré, ça ne laisse passer que des choses qui se profilent, des spectres. C'est pour cela que j'ai choisi la médecine finalement, pour l'espace, mais avec des morts quand même, pour ne pas tout perdre de mon talent littéraire. Les morts, c'est le style, tu comprends ?"
"Donc, je déteste mon prénom. D'ailleurs mon père me l'a donné pour commencer à m'emmerder dès ma première heure de vie."
"Aux premières lueurs de l'aube, il s'assit à son bureau et eut envie de relire le manuscrit qui reposait dans un tiroir, sous des sédiments de documents inutiles comme le fossile de sa carrière littéraire mort-née. Il jugea le texte insuffisant en style, en pensée, et en même temps, il retrouva quelque chose de lui-même, ce qui donnait une certaine valeur à ce qu'il avait écrit."
Avis mitigé, donc... je regarderai à la bibliothèque, mais sans excès de zèle, vu ton opinion...
RépondreSupprimerBises, belle journée.