Voici un livre que j'ai reçu dans le cadre des Matchs de la Rentrée littéraire Price Minister.
L'éditeur en parle :
"Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur !
Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance…
Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l’on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs… et pourquoi, à l’habit des académiciens, on a ajouté une épée."
Ce qui m'a donné envie de le lire :
J'ai vu ce livre à la librairie et j'ai failli craquer. Mais j'ai résisté ! Ensuite, Stephie en a parlé sur son blog ICI (clic) et elle a annoncé qu'on pourrait sans doute le recevoir sous peu... Ayant déjà participé aux Matchs de la Rentrée Littéraire les années précédentes, je n'ai pas hésité cette année et j'ai choisi ce livre !
Mon avis après lecture :
L'idée est géniale. J'ai vraiment aimé la personnalité donnée aux livres. Mais au fil de la lecture, j'avoue m'être un peu ennuyée... Les scènes de bataille entre les livres ne m'ont pas enthousiasmée (je n'ai jamais aimé ce genre de scène en fait...) alors que les chapitres mettant en scène des personnages m'ont semblé trop courts. Dommage. Mais il faut avouer que certaines scènes sont jubilatoires (ah, l'Académicien sortant du Boudoir pour aller voir les Classiques... ;-)
J'ai donc donné la note moyenne de 4 sur 5 à ce livre : 4 sur 5 pour la qualité de l'écriture, 3 sur 5 pour le plaisir à la lecture et 5 sur 5 pour l'originalité.
Quelques phrases au hasard de la lecture :
"La vie est dans le début des histoires, Junior. Les fins en sont jamais que de la morale."
"Un roman, un vrai, c'était ce que les saintes tripes dictaient à l'esprit sacré de l'Écrivain. La foi de l'auteur justifiait la religion du livre, et si un lecteur un peu benêt venait à leur demander : "Pourquoi écrivez-vous ?", ils répondaient d'un ton d'évidence : "Parce que je suis Écrivain, voyons", et dans leur voix, on sentait la majuscule, comment auraient-ils pu faire autre chose ?"
"[...] croyez-moi, c'est solide, une charpente de best-seller. Chaque passage paraît faible, mais tout se tient. "
"Beaucoup d'écrivains sont insomniaques, [...] mais pas les auteurs à succès. C'est que ça demande de la discipline, d'écrire un best-seller. Et la discipline se couche tôt."
Merci à Price Minister de m'avoir permis de lire ce livre. Même s'il n'a pas déchaîné mon enthousiasme, je suis contente de l'avoir lu !