Voici un livre dont tout le monde a beaucoup parlé lors de sa sortie en grand format, puisque c'est, si je ne me trompe, un conte de fées de l'auto-édition dont tout auteur rêve. En effet, c'est sur la plate-forme Kindle qu'Agnès Martin-Lugand a publié son roman, avant qu'il ne soit repéré par les éditions Michel Lafon.
L'éditeur en parle :
« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.
Un extrait est en ligne ICI.
Ce qui m'a donné envie de le lire :
En réalité, j'ai de nouveau entendu parler de ce roman parce que la suite vient de sortir. Ma libraire préférée l'avait en poche et je me suis dit : pourquoi pas ?
Mon avis après lecture :
J'ai été agréablement surprise. Le roman m'a séduite : c'est une lecture parfaite pour les vacances, dont j'aimerais beaucoup lire la suite ! L'héroïne est attachante et ne sombre pas dans le pathos malgré l'histoire atroce qui s'abat sur elle. On a envie qu'elle s'en sorte et la fin est ouverte, ce qui permet d'ailleurs qu'il y ait une suite, apparemment un succès d'ailleurs (alors que le deuxième roman d'Agnès Martin-Lugand a trouvé moins de lecteurs semble-t-il).
Je n'ai pas relevé beaucoup de phrases cela dit...
Un passage tout de même :
"C'était difficile de me sentir chez moi, rien ne me rappelait ma vie d'avant. La nuit n'était pas éclairée par les lampadaires ni animée par les bruits citadins. Lorsque le vent faiblissait, le silence en devenait oppressant. J'aurais rêvé que mes voisins (toujours absents) fassent une grosse fête pour avoir une berceuse. Les odeurs entêtantes des pots pourris n'avaient rien à voir avec celle du parquet ciré de notre appartement, et l'anonymat des commerces parisiens était définitivement très loin."
Je compte lire la suite : La Vie est facile, ne t'inquiète pas si elle est disponible à la médiathèque !
J'ai vu ce titre sur quelques blogs... j'hésite encore un peu à le mettre sur ma liste...
RépondreSupprimerBises, belle soirée.
Il est sur ma PAL depuis longtemps, je le lirai un de ces jours ! Bises
RépondreSupprimerD'accord avec toi: une lecture sympa pour des vacances!
RépondreSupprimerChouette, il est tout en haut de ma pal. C'est encore les vacances, après tout! :-)
RépondreSupprimerBises et bonne rentrée!