mardi 21 juillet 2015

Maudit best-seller de Marc Kryngiel

Voici un livre qui renoue avec mon goût pour les livres qui parlent de livres et d'écrivains... 

L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture :

Cyril Gramenk est un obscur romancier qui rêve de gloire. Pour se débarrasser d’un contrat qu’il ne veut pas honorer, il donne à son éditeur le manuscrit épouvantable qu'un admirateur lui a envoyé. À son plus grand étonnement, le livre est un succès. C'est là que les ennuis commencent; le retour d’une ancienne maîtresse et la découverte de l'existence d’un fils caché n'arrangent rien… Sa vie n’est plus alors qu’une succession de situations délirantes, hilarantes ou pour le moins surprenantes, pour le plus grand plaisir du lecteur qui jubile à chaque rebondissement, jusqu’au bouquet final.


Maudit Best-Seller est le récit d’une savoureuse dégringolade. On se prend d’emblée d’empathie pour cet anti-héros aussi touchant qu’agaçant, et à chaque malheur qui lui tombe dessus, on en redemande.


Fin observateur de son époque, Marc Kryngiel a déjà publié L’Intrus (La Table ronde, 1992), Le Caméléon (Le Castor astral, 1994) et La Dette ( La Table ronde, 2000).


Ce qui m'a donné envie de le lire : 

Sans aucun doute, j'ai été attirée par le thème. J'ai peut-être lu des commentaires sur des blogs... mais ce livre est resté dans ma PAL si longtemps que j'ai oublié lesquels ! 


Mon avis après lecture : 

J'ai vraiment adoré !!!!! J'avoue que je croyais bien avoir trouvé la chute, mais non, un nième rebondissement a tout changé ! C'est le genre de livre que je ne peux pas lâcher. D'ailleurs, je n'ai qu'un regret : ne pas l'avoir lu plus tôt ! 


Quelques phrases en passant : 

"[...] j'étais embarqué dans le récit avec mes personnages, je les découvrais au fur et à mesure, il y avait toujours un moment où ils m'échappaient. Quelquefois, ils me foutaient la trouille. Mais d'où sortaient ces monstres ? Il m'arrivait d'abandonner un bouquin tout simplement parce que j'étais en désaccord majeur avec le héros, et dans ces cas-là, pour moi, arrêter d'écrire, c'était la seule façon de lui clouer le bec, d'avoir le dernier mot."

"Une fois publiés, les livres appartiennent à leurs lecteurs, Gramenk, chacun y trouve son compte, c'est ce qui fait leur qualité. Le tout, c'est de ne pas décevoir vos groupies. Ne répondez pas trop précisément aux questions qu'on vous pose, restez énigmatique." 

Un procès aux accents qui rappellent (toutes proportions gardées) celui de Meursault dans L'Étranger de Camus... 

"Après m'avoir demandé de me lever, le président a énoncé les chefs d'accusation. Je ne les ai pas écoutés. Je regardais la salle, tous ces curieux, tous ces voyeurs."

"Au mot "innocence", le public s'est déchaîné. Réprobation générale. Quelqu'un a crié : "À mort !" D'autres ont repris ce cri de haine. Eh, les gars, tenez-vous au courant, la peine capitale a été abolie en France en 1981."

Une lecture idéale pour ces vacances placées sous le signe du retour du livre dans ma vie et sur ce blog ! 

3 commentaires:

  1. Ce que tu en dis donne vraiment envie de se plonger dans cette lecture...
    Merci pour le conseil, bises et belle soirée.

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    1. Oui franchement, un livre très agréable à lire !
      Bises de Capp

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  2. J'aime le titre et le fil conducteur. Je note.

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