mardi 3 décembre 2013

Complètement cramé de Gilles Legardinier


Période Legardinier, allez-vous dire... Certes, puisque j'avais emprunté les deux volumes à la médiathèque municipale. Je l'ai d'ailleurs fini depuis un bout de temps mais j'ai peiné à vous en parler...
Un point à préciser : ce livre n'est aucunement la suite de celui dont je vous ai parlé ICI (ce que j'avais cru dans un premier temps, sans doute à cause de la couverture).

L'éditeur en parle :
" Arrivé à un âge ou presque tous ceux qu'il aimait sont loin ou disparus, Andrew Blake n'a même plus le cœur à orchestrer ses blagues légendaires avec son vieux complice, Richard. Sur un coup de tête, il décide de quitter la direction de sa petite entreprise anglaise pour se faire engager comme majordome en France, pays ou il avait rencontré sa femme. Là-bas, personne ne sait qui il est vraiment, et cela lui va très bien.
Mais en débarquant au domaine de Beauvillier, rien ne se passe comme prévu... Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps ; Odile, la cuisinière et son caractère aussi explosif que ses petits secrets ; Manon, jeune femme de ménage perdue ; Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, et même l'impressionnant Méphisto, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui croyait sa vie derrière lui va être obligé de tout recommencer..."

Ce qui m'a donné envie de le lire : 
J'avoue : j'ai cru que c'était la suite du précédent et comme les deux étaient disponibles à la médiathèque, j'ai fait coup double en empruntant les deux volumes d'un coup ! Sauf que... ce n'est aucunement la suite... Mais bon, ce n'est pas grave ! 

Mon avis après lecture :
Eh bien, au départ, j'ai trouvé que c'était plus plaisant que le précédent. Mais au fil du livre, j'ai trouvé les ficelles un peu grosses et l'ensemble plutôt prévisible. Cela dit, c'est une lecture agréable ! Comme je l'ai déjà dit pour le précédent, c'est un easy reading, une lecture de vacances sympathique où se mêlent amour et humour.  Un bon moment de détente ! Certains parleront sans doute de chick litt, et je trouve que c'est en effet cela. Je vous avoue que je vais me passer du troisième livre à petit chat sur la couverture... ;-) ou alors cet été pendant les vacances, au soleil dans un transat !

Quelques phrases au hasard : 
""On peut être violent sans insulter. Parfois, dire ce que l'on pense correctement peut s’avérer bien plus offensif que des mots qui n'ont plus aucun sens parce que tout le monde les emploie à tort et à travers.
-- Ce n'est pas faux. Mais je trouve que la richesse d'une langue se mesure aussi à la variété de ses insultes. En français, nous avons un sacré registre. Il existe tout un arsenal, du plus léger au plus sérieux. Vous pouvez traiter quelqu'un de crétin, de bouffon, de clown, de pingouin, et s'il vous agace vraiment, passer à la vitesse supérieure avec des choses parfois très fleuries."

"Lis-lui des histoires, uniquement celles que tu aimes. Qu'est-ce que tu préférais quand tu étais en vacances ? Quelles histoires te faisaient voyager le plus loin ? Quels livres te donnaient envie de les dévorer en cachette le soir ? Souviens-toi de ça. Lis-lui tes histoires préférées à haute voix. Quelques pages à chaque visite. Donne-lui envie de découvrir la suite, comme si c'était un feuilleton. Il s'y mettra.
-- C'est pas comme ça que j'ai appris à l'école...
-- L'école, c'est autre chose. Ils gèrent trop d'enfants en même temps. Alors il automatisent, ils ramènent à des principes quasi-industriels, mais le meilleur moyen d'apprendre, c'est la contagion du bonheur que procure la lecture. On ne va pas lui expliquer tout ce qu'il y a dans les livres, tu vas lui faire découvrir tout ce qu'il peut y trouver."

et spécialement pour les amis des chats qui ont parfois du mal à faire passer les charmantes boules de poils par la chatière (c'est le cas ici avec le plus âgé de nos chats...) :
"En remontant de chez Philippe, Blake eut la surprise d'apercevoir un bras tendu à travers la chatière qui agitait frénétiquement un jouet à chat fluo dont le grelot tintait. La voix étouffée d'Odile répétait :
-- Méphisto ! Méphisto ! Il est l'heure de rentrer. Viens vois maman. Passe par la porte magique."