mercredi 14 juillet 2010

On feeeeeeeeeeeeeeeeeerme !

Le temps passe et il faut se rendre à l'évidence : je n'ai aucun goût pour chroniquer mes lectures. Je ne me sens pas l'âme d'une critique, je ne me sens pas "légitime" dans cet exercice et pire... ça ne m'amuse pas !
Alors je m'arrête là et je laisse l'espace aux très beaux blogs de lecture qui hantent déjà la toile et dont la lecture me ravit !
Ce qui, évidemment, ne m'empêchera pas de lire...
Belle route à tous !

jeudi 22 avril 2010

Une seconde avant Noël de Romain Sardou

Je vous entends déjà ! Pas de saison... C'est vrai mais vous le savez : y'a plus de saison ma pauv' dame ! :-))) Et ce n'est qu'hier, à la faveur d'un aller-retour à la Capitale, que j'ai enfin pris le temps de lire ce merveilleux conte envoyé par Edelwe de Lectures et Farfafouilles CLIC lors du Swap Cap sur Noël dont je vous parlais ICI.

L'éditeur en parle : Qui était le Père Noël avant de devenir le Père Noël ?
1851. À Cokecuttle, cité industrielle anglaise hérissée des cheminées des hauts-fourneaux couvertes de suie, Harold Gui, neuf ans, orphelin de père et de mère, survit péniblement sous les ponts en pratiquant divers petits métiers.
Et pourtant...
Harold ne le sait pas encore, mais il est promis à un avenir merveilleux. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d'arbres magiques et de rennes volants. D'extraordinaires aventures l'attendent avant de pouvoir enfin rencontrer sa destinée et devenir ce personnage à la longue barbe blanche et au costume rouge éclatant que nous connaissons tous très bien : le Père Noël...

Ce qui m'a donné envie de le lire : Je voulais lire Romain Sardou depuis un moment. Edelwe le savait et a fort bien choisi ce livre pour le swap. cela dit, j'avoue avoir été un peu désarçonnée lorsque j'ai vu qu'il s'agissait d'un conte, ce qui, je le confesse, ne correspond pas du tout à mes lectures habituelles !

Mon avis après lecture : Un immense bonheur ! Ce conte est absolument magique ! Bouleversant et doux, il nous emmène au plus profond de notre âme d'enfant... Une découverte magnifique ! J'ai, entre autres, aimé l'atmosphère souvent dickensienne, les nombreuses et amusantes adresses au lecteur et les explications données à la féerie de Noël.

Bonheur de phrases :
"S'il était possible au lecteur de ce petit conte (que nous imaginons allongé dans sa chambre ou blotti sur un strapontin de métro), s'il lui était possible de se suspendre provisoirement dans les airs de Cokecuttle, oh ! pas trop haut, mais, mettons, à une cinquantaine de pieds, il pourrait visiter à la manière d'un esprit bienveillant le dessus des ruelles et des places de la ville."
"Nous appellerons cela du "papier cadeau" ! Il faut qu'un présent soit une fête, avant même qu'on ne l'ait ouvert !"
"Lorsque tu auras des ennuis, comme toujours les adultes, il te suffira de jeter un œil sur ce lutin pour te rappeler que nous sommes là et qu'il n'y a pas que les ennuis dans la vie !"

Un conte poétique, aux personnages attachants qui réapparaissent dans un autre livre de l'auteur. Une belle idée qu'un peu de douceur dans ce monde de brutes... Merci Edelwe !

mardi 20 avril 2010

Théorie du chiffon de Marc Lambron

Encore une lecture passée... celle de Théorie du chiffon de Marc Lambron.

L'éditeur en parle : Un grand couturier français décide de lever le voile sur les coulisses de sa carrière.
Célébré pour son talent, il se sent dépassé par le culte dont il fait l'objet : la mode serait-elle devenue la nouvelle religion universelle ? Au fil de plusieurs entretiens, ce monstre sacré satirise tout ce qui le fait vivre : les égéries, la presse féminine, la télévision, le mimétisme mondialisé, la culture des apparences. Portrait au vitriol d'un milieu, Théorie du chiffon propose aussi, à travers le prisme de la mode, un regard sur l'époque.
La crise et ses simulacres, les hommes et les femmes, les nouvelles lois subtiles et cruelles de la séduction. Sous un voile de gaze, une morale de la lucidité.

Ce qui m'a donné envie de le lire : je croyais que c'était un article sur le blog de Leiloona ICI mais apparemment je l'avais déjà sur ma table de nuit à ce moment-là... Cela dit, le thème ne pouvait que m'intéresser. Je ne suis pas une fashionista comme Lollipops (clic) mais j'aime la mode et le milieu de la couture m'intéresse... Et puis, les caprices de la mode, depuis la lecture de Montesquieu... j'y suis sensible ! (si vous voulez retrouver Montesquieu, c'est ICI !)

Mon avis après lecture : J'ai a-do-ré ! (même si une fois de plus, j'ai regretté une fin moins aboutie). J'ai pensé à différents couturiers bien connus, mais le personnage de Jean-Louis Beaujour est l'archétype symbiotique de tous nos couturiers contemporains ! J'ai aussi apprécié la formule originale de l'entretien entre Jean-Louis et Hélène Delmas, romancière et non journaliste de mode.

Bonheur de phrases :
"HD : Comment considérez-vous ce qu'il faut bien appeler votre gloire mondiale ?
JL : Comme une musique composée avec des ciseaux. J'ajuste des tissus sur des corps pour les faire chanter."
Portrait de son confrère Nello : "Nello est un masseur napolitain, un vieux ragazzo qui faisait les plages à vingt ans et a ramassé un dé à coudre entre deux coups de rein. [...] Il a une tête d'olive qui aspire au bocal. La bouche en cul de poule, comme s'il suçotait en permanence du Campari avec une paille. Avec ça, toujours bronzé. [...] C'est une vieille peau, un mausolée. Nello a reçu tellement d'injections dans les pommettes qu'il devrait ressembler à une termitière."
"Les gens très riches se font mousser avec leurs collections de tableaux, pas avec leurs bibliothèques. Vous savez, les livres restent dangereux parce qu'ils incitent à réfléchir, alors qu'un tableau éveille une fois sur dix la même question, celle de son prix." (et là, j'ai pensé à "Art" de Yasmina Reza)

Un bon moment donc, avec un auteur que je n'avais jamais lu mais dont j'ai aimé le style acéré !
Pour lire le billet de Leiloona de Bricàbook, c'est !

dimanche 18 avril 2010

Firmin de Sam Savage

Eh non ce blog n'est pas mort ! Juste un peu endormi... Voici donc un réveil en douceur avec Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres, de Sam Savage.

L'éditeur en parle : Autobiographie d'un grignoteur de livres, Firmin raconte l'histoire d'un rongeur érudit qui a vu le jour dans les sous-sols d'une librairie de Scollay Square, vieux quartier en péril du Boston des années 1960. Plein d'appétit pour les mots, épris de nourritures spirituelles autant que terrestres, Firmin ne peut communiquer tous ses coups de coeur ni exprimer ses détresses, et voit avec révolte se déliter sa race comme son quartier, cernés par l'incompréhension des hommes et par les mécanismes du profit.
Mais la rencontre avec un romancier marginal le sauve du pessimisme ambiant. Superbe hommage aux valeurs de l'écrit et aux singularités de toutes espèces, l'aventure de Firmin est aussi un fabuleux trait d'union entre littérature, exclusion et résistance.
Né en 1941 en Caroline-du-Sud, Sam Savage vit avec sa femme à Madison dans le Wisconsin. Titulaire d'un doctorat de philosophie à Yale University, il a exercé toutes sortes de métiers plus ou moins improbables - professeur (brièvement), mécanicien pour vélos, charpentier, pêcheur commercial ou imprimeur - avant de céder au démon de l'écriture. Paru en 2006 aux Etats-Unis, Firmin est son premier roman.

Ce qui m'a donné envie de le lire : c'est facile, le sous-titre m'a attirée, et la quatrième de couverture qui précisait qu'il s'agissait du premier roman d'un monsieur publié à 55 ans m'a paru d'excellent augure pour mes projets personnels ;-) C'est ridicule, je sais mais après tout... qui sait ? un jour peut-être verrez-vous un livre signé Cappuccinette en librairie ?

Mon avis après lecture : J'ai passé un moment agréable mais j'ai été déçue par la fin. C'est bizarre d'ailleurs, je dois avoir un problème avec les fins, je reste souvent sur ma... faim dans mes lectures. Mais c'était tout de même une lecture sympathique, au thème original (et ça change des premiers romans souvent autobiographiques !) et dont j'ai apprécié les illustrations pleines de poésie !

Bonheur de phrases :
"La première fois que j'ai lu le mot machine à écrire, aucune définition ne l'accompagnait, comme si la chose était familière à tous. J'ai néanmoins subodoré qu'il s'agissait d'un engin doté de touches qu'effleuraient parfois les doigts agiles des femmes. Au début, j'ai cru à une sorte d'instrument de musique, aussi, son lien avec le mot cliquètement m'a étonné."
"Mes lectures m'avaient enseigné qu'on peut commettre des actes très graves quand on s'ennuie, faire des choses qui vont fatalement nous rendre malheureux. On agit même pour attirer le malheur, ce qui a au moins l'avantage de nous faire oublier l'ennui."
"Jerry disait toujours que les gens ne voulaient pas publier ses livres parce qu'ils avaient peur du message qu'ils véhiculaient. Moi, il me parlait vraiment et correspondait bien à ma vision de l'existence : chaque jour qui passe nous rend un peu plus faible, un peu plus fou."

Firmin est un être attachant, qui nous ressemble avec ses doutes, ses audaces et ses problèmes. Si vous voulez faire plus ample connaissance avec lui, vous pouvez aller le voir sur la page de l'éditeur ICI afin d'admirer les illustrations très réussies de Fernando Krahn !

dimanche 14 février 2010

Au pays des vermeilles de Noëlle Châtelet

Voici un livre que j'ai choisi en lisant sa quatrième de couverture...

L'éditeur en parle et et cite justement cette quatrième de couverture : Après avoir reçu de sa mère « la dernière leçon », Noëlle Châtelet dans ce nouveau récit autobiographique nous invite à tenir la main d’une toute petite fille, qui nous entraîne vers ces contrées primitives, cette patrie oubliée, celle qui précède le souvenir.
C’est un événement banal et universel : une femme entre dans la « grand-maternité ».
Inspirée par la venue au monde de sa première petite fille, Noëlle Châtelet nous livre le récit minutieux, rare en littérature, de ce lien mystérieux qui se construit et des multiples émotions réveillées par cette expérience.
À la manière d’Alice qui traverse le miroir du temps et de l’espace, Noëlle Châtelet nous convie au doux émerveillement des retrouvailles avec la part oubliée de soi-même, la toute petite enfance, celle des souvenirs d’avant les souvenirs.
En écho à sa trilogie des couleurs, et en particulier à La femme coquelicot, la teinte vermeille vient compléter, ici, la palette des métamorphoses féminines.
Dans ce récit à la fois drôle et profond, Noëlle Châtelet s’adresse à sa petite fille mais aussi à sa mère, poursuivant ainsi l’inoubliable dialogue de La dernière leçon.
et à propos de l'auteur : Noëlle Châtelet, universitaire et écrivain, élabore depuis plus de trente ans, et avec ce récit à nouveau, une réflexion originale sur la question du corps, à travers ses essais, ses nouvelles et ses romans, dont Histoires de bouches (prix Goncourt de la nouvelle), La Dame en bleu (prix Anna de Noailles de l’Académie française) et Le baiser d’Isabelle. Ses ouvrages sont traduits dans une douzaine de langues.

Ce qui m'a donné envie de le lire : c'est l'évidence ! J'ai eu 50 ans jeudi dernier 11 février... Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis grand-mère depuis avril dernier et que je vais bientôt l'être à nouveau (en juillet prochain) alors évidemment ce livre m'a fait de l'œil !

Mon avis après lecture : Grand-maternité, grand-maternitude... Pour ma part, je suis grand-mère d'un petit garçon (et bientôt de deux d'ailleurs) donc ma vision est un peu différente car il n'y a pas ce passage de relais de féminité dont peut parler Noëlle Châtelet avec sa petite-fille . Mais elle est grand-mère par son fils comme moi et ça c'est un événement extraordinaire ! Et bon sang que ça fait du bien de lire un livre sur le sujet avec d'aussi belles phrases !

Bonheur de phrases : je ne commente pas en général les phrases que je cite mais là... impossible de me retenir, j'en ai les larmes aux yeux.
"La main de mon enfant est la main d'un homme." (c'est tellement vrai et tellement bouleversant de voir son fils devenu père...)
"J'ai le droit de te prendre dans mes bras un peu gauches d'émotion.
Bousculade du temps.
[...] ta nouvelle présence au monde m'intimide, il est vrai." (c'est tout à fait cela...)
"Je suis une grand-mère. Être grand-mère est ma faiblesse. Tu en profites. Tu as raison." (oui mamie dit toujours oui, comme l'annonce un tee-shirt que je t'ai offert...)
"Ton père a son air énigmatique de celui qui s'apprête à me confier quelque chose qui pourrait bien m'aller au cœur.
"Tu sais, maman..."
Je regarde cet homme, mon enfant, avec qui le "tu sais, maman..." n'est pas une formule. Le "tu sais", je le sais en effet. Un savoir essentiel de l'ordre de l'évidence qui s'échange pour nous entre mère et fils..."

Voilà... un livre pour les grands-mères et aussi pour les belles-filles afin qu'elles sentent le bouleversement incroyable qu'une naissance provoque aussi chez nous, les mamies. Un livre que j'aurais aimé écrire.

dimanche 7 février 2010

Mes secrets d'écrivain d'Elizabeth George

J'adore les livres qui parlent d'écriture... Je ne suis pas une grande lectrice de polars en général, ni de polars d'Elizabeth George en particulier, mais ce livre m'a attirée. J'ai patiemment attendu sa sortie en poche et hop ! Le voici sur Lire et Elle !

L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture : Elizabeth George nous livre ici ses astuces d’écriture, son emploi du temps quotidien, ses recettes pour créer des personnages, ses trucs pour repérer des décors et les retranscrire en leur donnant une âme. Elle raconte avec franchise son histoire personnelle, révèle comment elle a réussi à se faire publier pour la première fois, tout en livrant les secrets de fabrication qui ont fait d’elle l’un des plus grands auteurs de romans policiers « à l’anglaise ».
Illustré de nombreux extraits de ses propres romans, mais aussi de ceux d’une vingtaine d’auteurs de tous les genres littéraires (Dickens, P.D. James, Shakespeare, Edgar Allan Poe, etc.), Mes secrets d’écrivain est destiné à devenir un ouvrage de référence pour tous les écrivains en devenir, toutes les plumes à naître.

Ce qui m'a donné envie de le lire : mon goût pour les livres dans lesquels les écrivains racontent leur quotidien pour contribuer à la démythification du métier d'écrivain ! Comme disait La Bruyère : "C'est un métier que de faire un livre, comme de faire une pendule." (Les Caractères, chapitre consacré aux ouvrages de l'esprit). J'ai aussi beaucoup aimé le sous-titre : Écrire un roman, ça s'apprend !, même s'il correspond davantage à la conception anglo-saxonne avec les cours de creative writing...

Mon avis après lecture : voici une lecture aisée qui permettrait peut-être d'éclairer des lycéens ! Non l'inspiration ne fond pas comme un aigle sur l'auteur !!!! L'écriture se travaille ! L'auteur réfléchit et remet sur le métier son ouvrage... et les notions vues en classe sont utilisées dans la construction du texte !
Un grand merci à Dominique Haas, qui a assuré avec brio la traduction !

Bonheur de phrases :
"Un ami peintre m'a dit une fois qu'un artiste avait moins de trente secondes pour capter l'intérêt avec une de ses toiles : le temps, plus ou moins, qu'il faut pour passer lentement devant un tableau dans une galerie d'art. [...]
Ce n'est pas très différent de l'objectif de l'écrivain, qui est d'inciter le lecteur à poursuivre sa lecture [...]"
"Écrire est un boulot comme un autre. On réussit par son travail. Est-ce que c'est marrant ? Oh que non ! Les montagnes russes, c'est marrant. Faire du ski, du surf, c'est marrant. Je n'ai pas besoin que mon métier soit marrant. J'ai besoin qu'il soit satisfaisant. Et c'est ce qu'est l'écriture pour moi."
"J'écris parce que j'étais faite pour écrire, destinée à écrire, née pour ça. J'écris parce que c'est ce que je suis."

Vous savez quoi ? Maintenant, j'ai envie de lire un roman d'Elizabeth George... Un conseil, les lectrices de polar ?

samedi 2 janvier 2010

L'amitié virtuelle n'est pas si virtuelle que ça... Tag en retard !

Ça fait un moment que je dois répondre à ce tag... Plusieurs de mes copines du net ont eu l'extrême gentillesse de me décerner ce joli certificat. C'est Leiloona de Bric à Book qui a commencé ICI puis Cabichou de Cabichou's library qui a continué ICI, Rafafa de Bricoles et Vadrouilles (avec laquelle je dois aller faire du shopping un de ces jours ;-) ICI, et peut-être d'autres mais j'ai tant tardé à répondre que je suis un peu perdue.
Les filles, vous êtes adorables. Merci, vraiment. Le net devrait ête remboursé par la Sécu tant il fait du bien au moral.
Je devrais en toute logique décerner à mon tour ce prix de la gentillesse à sept amies virtuelles... ou pas si virtuelles que ça ! Mais comment me décider ? Sept, c'est si peu !!!! La blogosphère est plein de merveilleuses amies virtuelles pas si virtuelles que ça, sur lesquelles je sais pouvoir compter... et qui comptent vraiment pour moi.
Alors je vous décerne à toutes ce prix tellement mérité : Miaou, Nini, Petite Fée, Kakoo, Natanne, Sakura, vivi, Marie-Noëlle, Dollylou, Stephie, Alwenn, Lolli, Sarah, Dan, Eloah, Gio, Nou, Couette, Melmélie et toutes celles que j'ai malencontreusement oublié de citer mais qui savent bien la place qu'elles occupent dans mon cœur ! À vous toutes, merci d'exister !
Cliquez sur les pseudos pour partir à la découverte !

vendredi 1 janvier 2010

Très belle année 2010 !

Changement d'année, changement de décennie (pour le calendrier et pour moi aussi dans quelques semaines ;-)... Je vous souhaite le meilleur ! Santé, bonheur, sérénité, réussite et tout ce que vous pouvez désirer dans tous les domaines !