jeudi 31 décembre 2009

Pensée du soir...

Beau réveillon à toutes et tous ! Profitez bien des dernières heures de 2009 et... à l'année prochaine !

mardi 29 décembre 2009

Julie et Julia de Julie Powell

Je vous avais annoncé une lecture gourmande et distrayante : la voici ! Précisons maintenant que le titre est Julie et Julia, avec en sous-titre Sexe, blog et bœuf bourguignon... tout un programme ;-)

L'éditeur en parle : Une jeune New-Yorkaise bientôt trentenaire, lasse d’enchaîner des boulots sans intérêt, décide de reprendre sa vie en main. S’emparant du vieux livre de cuisine de sa mère, L’Art de la cuisine française de Julia Child, elle s’invente un projet dément : réaliser les 524 recettes du livre… En un an ! Dans sa cuisine minuscule !
Avec un humour dévastateur et une pointe de folie, elle nous raconte ses pérégrinations de cuisinière, sa crise de la trentaine, sa mère envahissante, sa meilleure amie nymphomane… De réussites triomphantes en purs désastres, de crises de larmes en dîners alcoolisés, elle poursuit sa route pavée de mottes de beurre. Et s’aperçoit un jour que sa vie a changé.

Ce qui m'a donné envie de le lire : en réalité j'ai d'abord entendu parler de l'adaptation filmique du livre, avec Meryl Streep dans le rôle de Julia et Amy Adams dans le rôle de Julie. En tant que piètre cuisinière et bloggeuse gourmande, l'histoire m'a immédiatement parlé ! Et je n'ai eu de cesse que de lire le livre (en revanche, je n'ai pas vu le film car je ne vais jamais au cinéma).

Mon avis après lecture : j'ai cru grossir rien qu'en lisant les recettes !!!!! Typiques de la cuisine française selon l'Amérique profonde, j'ai l'impression... Tout a l'air plutôt bon (je passe mon tour pour la cervelle cela dit) mais toujours épouvantablement gras ! Lecture agréable et sans prétention : on passe un bon moment mais pour être honnête, on n'a pas envie de se ruer en cuisine juste après ;-)

Bonheur de phrases :
Après la préparation d'oeufs en gelée... "Tout cela m'avait mise d'une humeur tellement massacrante qu'il m'avait fallu acheter quelques vêtements vintage sur eB*y pour m'en remettre."
J'ai beaucoup aimé aussi les difficultés de la préparation du homard, qu'il s'agisse de le plonger vivant dans une casserole d'eau bouillante ou carrément de le fendre en deux tout vif !
Mais manger aussi riche ne va pas sans quelques effets secondaires :
"J'ai gagné en profondeur de bonnets disons... l'équivalent de dix livres de beurre. Je suis la Lara Croft de la bouffe, tenues chics, scènes exotiques et sex-appeal en moins."
avec la découverte du paradoxe français : "pourquoi les Français mangent-ils une nourriture super-grasse, boivent-ils des tonneaux de vin et réussissent-ils malgré tout à être sveltes et sophistiqués, sans parler du fait que ces capitulards sont de gros mangeurs de fromages ? [...] Il y a eu également d'autres effets secondaires, mais je ne suis pas sûre qu'il y ait un rapport avec le paradoxe français : je ne crois pas que les Français soient mondialement connus pour la couche de poussière accumulée sur toutes les surfaces de leur appartement. Je n'ai jamais entendu dire non plus que les Français élevaient des nuées de mouches dans leur cuisine."
"Il y a deux ans, j'avais vingt-neuf ans et j'étais secrétaire. Aujourd'hui, j'en ai trente et un et je suis écrivain. Je suis très bien payée pour rester chez moi en pyjama et taper sur mon iM*c ridiculement luxueux, à moins que je ne préfère faire la sieste. N'hésitez pas à me détester. Je sais qu'à votre place, je le ferais."
Oh Julie, je ne te déteste pas... mais comme je t'envie !!!!! ;-))))) Eh oui j'adorerais rester à la maison à taper à l'ordi en pyjama, tout en étant payée pour ça !

Swap "Cap sur Noël !" envoyé

J'ai été super gâtée par Edelwe et de mon côté, je devais swapper Dolly. Voici mon envoi :

et une fois les paquets défaits :

Dans les paquets colorés, Dolly a trouvé :
  • pour la gourmandise : du chocolat lait framboise crêpe dentelle, des petits sablés "ronds et bons" au pavot et à la cannelle, aux gouttes de chocolat
  • pour l'arbre de Noël : un père Noël carillon tintinnabulant !
  • pour la lecture : La Cité des Jarres d'Arnaldur Indrinason et L'Office des vivants de Claudie Gallay, avec des marque-pages magnétiques et quelques marque-pages publicitaires...
  • comme objet chaud et doux : une bouillotte tigre (un tigre n'est jamais qu'un gros chat et Dolly et moi adorons les chats !)
  • des bâtonnets d'encens Veillée et contes d'hiver, ce qui m'a semblé de circonstances ;-)
J'ai ajouté un doudou imagerie de Noël pour le fils de Dolly, futur grand lecteur , et une petite carte de Noël ! Je me suis bien amusée à choisir et à préparer tout ça : c'était un swap fort réussi !
Merci encore aux organisatrices, Stephie et Pimprenelle !

vendredi 25 décembre 2009

Swap "Cap sur Noël !" reçu

Noël est là : c'est l'heure de montrer le colis qui m'a gâtée pourrie !!!!! C'est Edelwe de Lectures et Farfafouilles CLIC qui m'a swappée et je ne sais pas comment elle a fait pour tomber aussi bien !!!!
J'ai d'abord été impressionnée en ouvrant le colis !!!! Un énorme carton plein à craquer de jolis paquets !!!!

Ensuite j'ai tout étalé pour prendre une photo, mais je grillais d'impatience de déchirer le beau papier vert sapin pour découvrir immédiatement le contenu ! J'ai tout de même résisté à la tentation (non sans peine) et voici l'ensemble :

Une fois déballé, c'est encore mieux !!!! Tout me plaît ! Edelwe a cerné mes goûts de façon incroyable ! J'ai d'abord lu la jolie carte qui accompagnait l'ensemble...

Regardez tout ce que j'ai trouvé :
  • pour la gourmandise : un père Noël en chocolat, du thé vert aux agrumes délicieux et parfumé, des bonbons au thé succulents
  • pour le cocooning : une paire de chaussettes toutes jolies (avec des perles noires qui ne se voient pas sur la photo), toutes douces, toutes douillettes et quand on sait combien je suis frileuse... c'est un cadeau idéal ! mais aussi bien cachés dans la botte de Noël un gel douche et des cubes pétillants pour un bain "marron de Noël" : ça sent booooooooooooooooooooon !!!!!
  • pour le sapin : la botte de Noël qui va parfaitement avec les décorations de mon sapin, mais aussi une pendouille ourson gourmand avec des chocolats noirs, blancs et au lait !!!! Mais comment Edelwe a-t-elle pu deviner ma gourmandise naturelle ???? ;-)
  • pour la lecture : Une seconde avant Noël de Romain Sardou, auteur que je voulais justement découvrir et Pays de neige de Yasunari Kawabata, ce qui tombe pile poil car je voulais découvrir la littérature japonaise que je connais fort mal (alors que je suis folle de maneki neko et de bentô !) et évidemment pour bien me repérer deux marque-pages magnifiques, tendres et doux (on les voit mieux sur la photo où les paquets sont encore emballés).
Et si je vous dis qu'Edelwe a même pensé à gâter mon petit-fils ? La valisette avec le célèbre Mishka, livre et nounours, en est la preuve ! Bébé est ravi et te remercie, Edelwe !
C'est peu dire que je suis contente de ce swap : un grand bonheur, on remet ça quand vous voulez ! De mon côté, ma swappée était Dolly de Livres et Compagnie et je suis heureuse de lire ICI que mon envoi lui a plu !
Il me reste à remercier Edelwe pour sa générosité et son talent pour dénicher ce qui me fait plaisir, et aussi les deux grandes organisatrices : Stephie et Pimprenelle, pour ce swap très réussi ! Merci les filles ! Et joyeux Noël à toutes et tous !

mercredi 23 décembre 2009

Faites vous-même votre malheur de Paul Watzlawick

 Ouf !!!! J'arrive enfin à mettre en ligne un petit billet sur un mini-livre ! Il a été conseillé sur un forum professionnel (mais pas que...) que je fréquente avec bonheur et je l'ai aussitôt acheté et lu. Cela dit, ça n'a pas été simple : la jeune libraire ne le trouvait pas ! Elle le cherchait en sciences humaines et il était classé en humour... C'est vrai que la réalité est intermédiaire !

L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture : Apprivoiser son malheur est le premier pas vers la joie : le célèbre psychologue Paul Watzlawick, fondateur de l’École de Palo Alto, nous apprend pas à pas à nous réconcilier avec nos névroses les plus banales. Cette étude à l’humour railleur, sous forme de manuel parodique, s’appuie sur des exemples littéraires, philosophiques et historiques. Et révèle au lecteur qu’il tient le bonheur entre ses mains.
« Et bien malin qui pourrait éviter de reconnaître ses propres comportements dans quelques-uns au moins de ces tableautins acides et cruels ! » (Le Nouvel Observateur)

Ce qui m'a donné envie de le lire : comme je l'ai dit plus haut c'est l'avis d'une autre lectrice forumeuse, Sab, qui m'a donné envie de m'y plonger. Mon côté dépressif chronique s'accommode bien de ce genre de lecture et l'aspect parodie de livres de développement personnel m'a intéressée.

Mon avis après lecture : C'est horrible : je me suis reconnue !!!! Et j'ai bien ri (parfois jaune, avouons-le ;-). C'est vite lu et c'est amusant : c'est parfait pour un début de vacances ! Quant à mettre les conseils en pratique euh...

Bonheur de phrases :
"Je pense à ces gens épais et dépourvus d'imagination qui, s'ils ont bien leurs mauvaises humeurs passagères, tout comme les candidats à la dépression, n'en soutiennent pas moins le point de vue simpliste que les moments de tristesse font partie intégrante de toute existence normale ; bref, que "ça va, ça vient" et que, si ce n'est pas fini ce soir, ma foi, ce sera passé demain.
Non, la dépression digne de ce nom est tout autre chose. Elle tient à la capacité de se répéter perpétuellement ce que 'on s'est entendu dire pendant son enfance, à savoir qu'on n'a pas le droit, ni aucune raison, d'être triste."

À propos du comportement de l'homme italien (adaptable à l'homme français, latin lui aussi ?) et de l'émancipation des femmes dans son pays :
"L'une de règles fondamentales du comportement masculin était alors : si je passe plus de cinq minutes seul dans la compagnie d'une femme -- de n'importe quelle femme -- sans essayer de la peloter, elle va me prendre pour un homosexuel. Hélas ! ces dames ont l'esprit de plus en plus ouvert [...]"

enfin un mot de Dostoïevski dans Les Possédés, cité dans l'épilogue : "Tout est bien... Tout. l'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux. Ce n'est que cela. C'est tout, c'est tout ! Quand on le découvre, on devient heureux aussitôt, à l'instant même..."

Alors... Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête lalala... ;-)

Passez de belles fêtes de Noël !

vendredi 4 décembre 2009

La Femme auteur de Madame de Genlis

Oh la la quelle paresse... Je n'arrive pas à rendre compte de mes lectures... En voici encore une, à ajouter en deuxième participation au défi à 2 euros de Cynthia ICI.


L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture : «Si vous deveniez auteur vous perdriez la bienveillance des femmes, l'appui des hommes, vous sortiriez de votre classe sans être admise dans la leur. Ils n'adopteront jamais une femme auteur à mérite égal, ils en seront plus jaloux que d'un homme. Ils ne nous permettront jamais de les égaler, ni dans les sciences, ni dans la littérature ; car, avec l'éducation que nous recevons, ce serait les surpasser.»
«Gouverneur» des enfants d'Orléans avant la Révolution, Caroline-Stéphanie-Félicité du Crest, comtesse de Genlis (1746-1830), est l'auteur d'une œuvre considérable, presque entièrement oubliée aujourd'hui à l'exception de ses célèbres Mémoires publiés en 1825. Dans La Femme auteur, nouvelle sentimentale parue sous l'Empire, elle met en garde les femmes qui souhaitent sortir de leur condition et devenir célèbres grâce à la littérature.

Ce qui m'a donné envie de le lire : c'est un article de Gio ICI qui m'a rappelé l'existence de ce livre dans ma PAL ! En fait d'ailleurs, il était rangé dans ma bibliothèque et je l'avais complètement oublié... C'était l'occasion d'y jeter enfin un coup d'œil !

Mon avis après lecture : Je n'ai pas été éblouie par ce court récit (trop sentimental pour mon goût) mais j'ai passé un bon moment. Je dois dire que j'ignorais tout de l'existence de Mme de Genlis, qui me semble fort oubliée en tant que femme auteur (eh oui à l'époque, on n'écrivait pas l'horrible auteure). L'inégalité des sexes vaut même pour la postérité... Et à mon humble avis, il y a encore du boulot de ce côté-là comme des autres...

Bonheur de phrases :
"Il est beaucoup plus doux, pour le coeur et pour l'esprit, de faire un roman, que d'écrire sa propre histoire : dans le dernier cas, la dissimulation est à la fois un tort réel et une contrainte qui refroidit l'imagination, et la sincérité parfaite est toujours une imprudence et communément un ridicule."
"Les bienséances ont beaucoup plus d'étendue et de sévérité dans le grand monde que dans les classes inférieures : elles y sont si délicates, que souvent elles ressemblent au sentiment ; c'est qu'elles sont faites pour y suppléer."
"Il y a deux ou trois mois d'enchantement pour un jeune auteur qui débute d'une manière birllante ; le plaisir de relire son ouvrage imprimé, et les journaux qui en rendent un compte favorable ; celui d'en voir paraître les premières traductions, les lettres flatteuses, les jolis vers que l'on reçoit, les éloges de tous les gens que l'on connaît et que l'on rencontre ; chacune de ces choses a son prix : dans cet instant, le coeur a ses jouissances ainsi que l'amour-propre [...]."
"[...] il n'y a point d'esprit de corps parmi les femmes, et cela doit être. Formées, par leur sensibilité, pour avoir une existence plus intéressante et moins égoïste que la nôtre, la gloire, à moins d'exceptions très rares, au lieu d'être pour elles une possession personnelle, n'est presque toujours qu'un bien relatif. Elles la trouvent dans les actions d'un père, d'un fils, d'un époux ; elles l'emrpuntent et ne la donnent pas ; et les lois, en cela, sont d'accord avec la nature ; n'est-il pas juste que la gloire appartienne en propre à celui qui peut seul transmettre son nom et le laisser en héritage ?" (maintenant que la femme peut donner son nom à l'enfant, peut-être a-t-elle le droit à la gloire ? ;-)

On en parle ailleurs : chez Gio, comme je vous l'ai dit !