Ouf !!!! J'arrive enfin à mettre en ligne un petit billet sur un mini-livre ! Il a été conseillé sur un forum professionnel (mais pas que...) que je fréquente avec bonheur et je l'ai aussitôt acheté et lu. Cela dit, ça n'a pas été simple : la jeune libraire ne le trouvait pas ! Elle le cherchait en sciences humaines et il était classé en humour... C'est vrai que la réalité est intermédiaire !
L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture : Apprivoiser son malheur est le premier pas vers la joie : le célèbre psychologue Paul Watzlawick, fondateur de l’École de Palo Alto, nous apprend pas à pas à nous réconcilier avec nos névroses les plus banales. Cette étude à l’humour railleur, sous forme de manuel parodique, s’appuie sur des exemples littéraires, philosophiques et historiques. Et révèle au lecteur qu’il tient le bonheur entre ses mains.
« Et bien malin qui pourrait éviter de reconnaître ses propres comportements dans quelques-uns au moins de ces tableautins acides et cruels ! » (Le Nouvel Observateur)
Ce qui m'a donné envie de le lire : comme je l'ai dit plus haut c'est l'avis d'une autre lectrice forumeuse, Sab, qui m'a donné envie de m'y plonger. Mon côté dépressif chronique s'accommode bien de ce genre de lecture et l'aspect parodie de livres de développement personnel m'a intéressée.
Mon avis après lecture : C'est horrible : je me suis reconnue !!!! Et j'ai bien ri (parfois jaune, avouons-le ;-). C'est vite lu et c'est amusant : c'est parfait pour un début de vacances ! Quant à mettre les conseils en pratique euh...
Bonheur de phrases :
"Je pense à ces gens épais et dépourvus d'imagination qui, s'ils ont bien leurs mauvaises humeurs passagères, tout comme les candidats à la dépression, n'en soutiennent pas moins le point de vue simpliste que les moments de tristesse font partie intégrante de toute existence normale ; bref, que "ça va, ça vient" et que, si ce n'est pas fini ce soir, ma foi, ce sera passé demain.
Non, la dépression digne de ce nom est tout autre chose. Elle tient à la capacité de se répéter perpétuellement ce que 'on s'est entendu dire pendant son enfance, à savoir qu'on n'a pas le droit, ni aucune raison, d'être triste."
À propos du comportement de l'homme italien (adaptable à l'homme français, latin lui aussi ?) et de l'émancipation des femmes dans son pays :
"L'une de règles fondamentales du comportement masculin était alors : si je passe plus de cinq minutes seul dans la compagnie d'une femme -- de n'importe quelle femme -- sans essayer de la peloter, elle va me prendre pour un homosexuel. Hélas ! ces dames ont l'esprit de plus en plus ouvert [...]"
enfin un mot de Dostoïevski dans Les Possédés, cité dans l'épilogue : "Tout est bien... Tout. l'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux. Ce n'est que cela. C'est tout, c'est tout ! Quand on le découvre, on devient heureux aussitôt, à l'instant même..."
Alors... Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête lalala... ;-)
Passez de belles fêtes de Noël !
C'est si rare les bouquins où l'on rit : tu as bien fait ;)
RépondreSupprimerCa fait plaisir de lire une nouvelle note ici et je crois bien que ce livre est aussi fait pour moi :-)
RépondreSupprimerBisous !