L'exposition Livre/Louvre est déjà terminée depuis le 11 juin, mais c'est le 31 mai (voir ICI) que je suis allée la visiter. Souvenez-vous : je vous avais dit ICI (clic) qu'elle me tentait après la lecture de L'Urgence et la patience de Jean-Philippe Toussaint. Ce n'est pourtant pas l'article lu dans le supplément Sortir de Téléram* qui m'avait donné envie : voyez plutôt (lien vers l'article).
Alors ? J'ai aimé le défi de montrer le livre sans l'écrit, j'ai adoré le mur de mains tenant des livres avec le sein pincé incongru (tiré de Gabrielle d'Estrées et sa sœur, école de Fontainebleau, auteur inconnu), j'ai été émue devant le manuscrit d'En attendant Godot, et j'ai frémi devant les tablettes numériques avec "L'Enfer" tiré de La divine Comédie de Dante et le feu qui les consume. La présentation de l'électroencéphalogramme de la femme qui lit dans la cabine de douche m'a semblée à la fois très conceptuelle et très drôle. Quelle belle activité intellectuelle que la lecture !
Bref c'était une toute petite exposition, mais il n'empêche : j'ai apprécié sa visite, et j'ai trouvé formidable de réveiller le Louvre ainsi. Vive l'art contemporain intégré aux hauts lieux les plus classiques et la rencontre des époques ! Et évidemment... vive le livre sous toutes ses formes !
Pour les photos, elles étaient interdites alors... vous n'en verrez que sur le site de l'exposition ICI !
Mais une des fenêtres de l'aile Sully donne tout de même accès à un merveilleux panorama :
J'ai vu le même jour une autre exposition, elle aussi terminée depuis... Je vous en parle demain !
Au sujet du livre "canibale" j'ai des cartes postale des canaques prise à l'expo universelle. Je viens de les chercher mais avec le demangement je ne sais plus si elles sont ici ou a Angouleme. Je tiens à les retrouver !
RépondreSupprimerBises du bord de l’Oise un petit matin frisquet