Voici un livre que j'ai choisi en lisant sa quatrième de couverture...
L'éditeur en parle et et cite justement cette quatrième de couverture : Après avoir reçu de sa mère « la dernière leçon », Noëlle Châtelet dans ce nouveau récit autobiographique nous invite à tenir la main d’une toute petite fille, qui nous entraîne vers ces contrées primitives, cette patrie oubliée, celle qui précède le souvenir.
C’est un événement banal et universel : une femme entre dans la « grand-maternité ».
Inspirée par la venue au monde de sa première petite fille, Noëlle Châtelet nous livre le récit minutieux, rare en littérature, de ce lien mystérieux qui se construit et des multiples émotions réveillées par cette expérience.
À la manière d’Alice qui traverse le miroir du temps et de l’espace, Noëlle Châtelet nous convie au doux émerveillement des retrouvailles avec la part oubliée de soi-même, la toute petite enfance, celle des souvenirs d’avant les souvenirs.
En écho à sa trilogie des couleurs, et en particulier à La femme coquelicot, la teinte vermeille vient compléter, ici, la palette des métamorphoses féminines.
Dans ce récit à la fois drôle et profond, Noëlle Châtelet s’adresse à sa petite fille mais aussi à sa mère, poursuivant ainsi l’inoubliable dialogue de La dernière leçon.
et à propos de l'auteur : Noëlle Châtelet, universitaire et écrivain, élabore depuis plus de trente ans, et avec ce récit à nouveau, une réflexion originale sur la question du corps, à travers ses essais, ses nouvelles et ses romans, dont Histoires de bouches (prix Goncourt de la nouvelle), La Dame en bleu (prix Anna de Noailles de l’Académie française) et Le baiser d’Isabelle. Ses ouvrages sont traduits dans une douzaine de langues.
Ce qui m'a donné envie de le lire : c'est l'évidence ! J'ai eu 50 ans jeudi dernier 11 février... Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis grand-mère depuis avril dernier et que je vais bientôt l'être à nouveau (en juillet prochain) alors évidemment ce livre m'a fait de l'œil !
Mon avis après lecture : Grand-maternité, grand-maternitude... Pour ma part, je suis grand-mère d'un petit garçon (et bientôt de deux d'ailleurs) donc ma vision est un peu différente car il n'y a pas ce passage de relais de féminité dont peut parler Noëlle Châtelet avec sa petite-fille . Mais elle est grand-mère par son fils comme moi et ça c'est un événement extraordinaire ! Et bon sang que ça fait du bien de lire un livre sur le sujet avec d'aussi belles phrases !
Bonheur de phrases : je ne commente pas en général les phrases que je cite mais là... impossible de me retenir, j'en ai les larmes aux yeux.
"La main de mon enfant est la main d'un homme." (c'est tellement vrai et tellement bouleversant de voir son fils devenu père...)
"J'ai le droit de te prendre dans mes bras un peu gauches d'émotion.
Bousculade du temps.
[...] ta nouvelle présence au monde m'intimide, il est vrai." (c'est tout à fait cela...)
"Je suis une grand-mère. Être grand-mère est ma faiblesse. Tu en profites. Tu as raison." (oui mamie dit toujours oui, comme l'annonce un tee-shirt que je t'ai offert...)
"Ton père a son air énigmatique de celui qui s'apprête à me confier quelque chose qui pourrait bien m'aller au cœur.
"Tu sais, maman..."
Je regarde cet homme, mon enfant, avec qui le "tu sais, maman..." n'est pas une formule. Le "tu sais", je le sais en effet. Un savoir essentiel de l'ordre de l'évidence qui s'échange pour nous entre mère et fils..."
Voilà... un livre pour les grands-mères et aussi pour les belles-filles afin qu'elles sentent le bouleversement incroyable qu'une naissance provoque aussi chez nous, les mamies. Un livre que j'aurais aimé écrire.
L'éditeur en parle et et cite justement cette quatrième de couverture : Après avoir reçu de sa mère « la dernière leçon », Noëlle Châtelet dans ce nouveau récit autobiographique nous invite à tenir la main d’une toute petite fille, qui nous entraîne vers ces contrées primitives, cette patrie oubliée, celle qui précède le souvenir.
C’est un événement banal et universel : une femme entre dans la « grand-maternité ».
Inspirée par la venue au monde de sa première petite fille, Noëlle Châtelet nous livre le récit minutieux, rare en littérature, de ce lien mystérieux qui se construit et des multiples émotions réveillées par cette expérience.
À la manière d’Alice qui traverse le miroir du temps et de l’espace, Noëlle Châtelet nous convie au doux émerveillement des retrouvailles avec la part oubliée de soi-même, la toute petite enfance, celle des souvenirs d’avant les souvenirs.
En écho à sa trilogie des couleurs, et en particulier à La femme coquelicot, la teinte vermeille vient compléter, ici, la palette des métamorphoses féminines.
Dans ce récit à la fois drôle et profond, Noëlle Châtelet s’adresse à sa petite fille mais aussi à sa mère, poursuivant ainsi l’inoubliable dialogue de La dernière leçon.
et à propos de l'auteur : Noëlle Châtelet, universitaire et écrivain, élabore depuis plus de trente ans, et avec ce récit à nouveau, une réflexion originale sur la question du corps, à travers ses essais, ses nouvelles et ses romans, dont Histoires de bouches (prix Goncourt de la nouvelle), La Dame en bleu (prix Anna de Noailles de l’Académie française) et Le baiser d’Isabelle. Ses ouvrages sont traduits dans une douzaine de langues.
Ce qui m'a donné envie de le lire : c'est l'évidence ! J'ai eu 50 ans jeudi dernier 11 février... Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis grand-mère depuis avril dernier et que je vais bientôt l'être à nouveau (en juillet prochain) alors évidemment ce livre m'a fait de l'œil !
Mon avis après lecture : Grand-maternité, grand-maternitude... Pour ma part, je suis grand-mère d'un petit garçon (et bientôt de deux d'ailleurs) donc ma vision est un peu différente car il n'y a pas ce passage de relais de féminité dont peut parler Noëlle Châtelet avec sa petite-fille . Mais elle est grand-mère par son fils comme moi et ça c'est un événement extraordinaire ! Et bon sang que ça fait du bien de lire un livre sur le sujet avec d'aussi belles phrases !
Bonheur de phrases : je ne commente pas en général les phrases que je cite mais là... impossible de me retenir, j'en ai les larmes aux yeux.
"La main de mon enfant est la main d'un homme." (c'est tellement vrai et tellement bouleversant de voir son fils devenu père...)
"J'ai le droit de te prendre dans mes bras un peu gauches d'émotion.
Bousculade du temps.
[...] ta nouvelle présence au monde m'intimide, il est vrai." (c'est tout à fait cela...)
"Je suis une grand-mère. Être grand-mère est ma faiblesse. Tu en profites. Tu as raison." (oui mamie dit toujours oui, comme l'annonce un tee-shirt que je t'ai offert...)
"Ton père a son air énigmatique de celui qui s'apprête à me confier quelque chose qui pourrait bien m'aller au cœur.
"Tu sais, maman..."
Je regarde cet homme, mon enfant, avec qui le "tu sais, maman..." n'est pas une formule. Le "tu sais", je le sais en effet. Un savoir essentiel de l'ordre de l'évidence qui s'échange pour nous entre mère et fils..."
Voilà... un livre pour les grands-mères et aussi pour les belles-filles afin qu'elles sentent le bouleversement incroyable qu'une naissance provoque aussi chez nous, les mamies. Un livre que j'aurais aimé écrire.
Je comprends bien que tu aurais aimé l'écrire, en tout cas, ton émotion palpable, fait naître l'émotion chez moi et l'envie de lire ce livre, même si je ne suis pas encore concernée...
RépondreSupprimerBisous
tu en parles drôlement bien ; je suis certaine que tu es une grand-mère extra ! ton (tes) petit-fils en ont de la chance ! Bises
RépondreSupprimerTu es parles tres bien !
RépondreSupprimerTu aimeras surement "la danse des grand- meres de Clarissa Pinkola Estes .
Quuand je rentre je regarde si je l'ai encore et si tu veux je te l'envoie
bizzronrons de Miaou
C'est très beau ...
RépondreSupprimerMais que voilà des mots qui donnent envie de se plonger dans la lecture de ces moments magiques où l'on devient...
RépondreSupprimermoi j'ai adoré , et je ne suis ni mère , ni grand-mère : des mots magiques !
RépondreSupprimertu me donnes envie de l'offrir à ma maman, grand-mère 4 fois : 3 petits-fils et 1 petite-fille. J'ai depuis longtemps envie de découvrir la plume de Noëlle Chatelet, et tu as ravivé cette envie !
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