dimanche 24 février 2013

Salut Marie d'Antoine Sénanque

J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, qui a reçu le prix du Roman Version Femina 2012 en partenariat avec la FNAC (OK ce n'est pas le prix Femina, c'est un prix de lecteurs et surtout de lectrices). Il faut dire aussi que j'ai déjà lu plusieurs livres d'Antoine Sénanque : La grande garde, Blouse, bref des livres qui, pour des raisons que certains connaissent, me rappellent ma jeunesse hospitalière... (haha : pas de projections si le café est sur la table, mais pardon je m'égare...).

L'éditeur en parle (peu !) : 
"La Vierge m'est apparue le 1er avril 2008. La date était mail choisie. Je sais qu'humour et spiritualité ne sont pas toujours antagonistes, mais sincèrement, j'aurais préféré le 31 mars."
Quand la Vierge Marie apparaît à Pierre Mourange, vétérinaire incroyant et morose, elle croit sans doute lui faire plaisir.
Elle aurait dû lui demander son avis.
Cocktail d'humour et d'insolence pour une subtile comédie d'Antoine Sénanque.

Ce qui m'a donné envie de le lire : 
Ce sont des billets positifs sur des blogs qui m'ont intriguée. En outre, comme je vous l'ai dit, mes lectures précédentes d'Antoine Sénanque m'avaient beaucoup plu. Il n'en fallait pas davantage pour me donner envie de lire ce roman au sujet vraiment original. 

Mon avis après lecture :
Eh bien c'est une lecture agréable mais j'avoue que j'ai préféré les deux autres romans de cet auteur que j'ai lus. Je n'ai pas vraiment compris la réaction de Pierre qui m'a un peu gênée, je l'avoue. Mais les réactions pleines d'humanité des personnages, en particulier à la fin du livre, m'ont permis finalement d'apprécier cette lecture. Et puis j'ai aimé pas mal de phrases... 

Bonheur de phrases :
"Je suis prudent avec l'intime. Je n'écris pas avec. Les mots tachent ce qu'ils disent."

"On ne dit jamais que l'on est dans la faiblesse de l'âge, l'expression n'a pas été retenue, ce qui montre que notre langage n'est pas équitable. La langue devrait servir des idées à charge et à décharge sans orienter le jugement. Félix m'a éclairé sur ce point quand j'ai voulu lui expliquer cette manipulation de la réalité par le verbe. 
-- Je ne comprends pas un traître mot de ce que tu dis.
Il avait saisi l'essentiel. Le traître mot."
"Elle me parle souvent des petites cordes qui nous attachent les uns aux autres et nous ligotent subtilement. Pour elle, ce sont des enchanteurs qui les tissent."

Un moment de lecture agréable. Si j'ai le temps, je vous parlerai un jour d'un autre livre de cet auteur : Blouse !

3 commentaires:

  1. Hmmmmmm... à lire ta critique, je pense que je vais d'abord voir s'il a été acquis par la bibli, et si non, j'attendrais... pas grave, j'ai déjà une pile bien fournie...
    Bises et belle soirée.

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  2. Ah je ne m'étais jamais posé la question de ce qu'il avait pu écrire d'autre ;)

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  3. Encore un auteur dont je ne connais que le nom et qu'il me faut découvrir!

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