mercredi 23 avril 2014

Best-seller de Jesse Kellerman

Un nouvel essai de lecture de polar... trouvé à la médiathèque locale. 

L'éditeur en parle en citant la quatrième de couverture : 
"Arthur Pfefferkorn est un prof de fac aux ambitions littéraires avortées. Son plus vieil ami est le fameux William de Nerval, auteur de thrillers au succès international, qui compte même Stephen King parmi ses fans. Arthur, qui s’est toujours considéré comme l’Écrivain, est jaloux de sa réussite. Pour couronner le tout, William a épousé la belle Carlotta, dont Arthur est épris depuis leur jeunesse. Un jour, William disparaît en mer et Arthur se rapproche alors de la veuve éplorée. La tentation est grande de faire aussi main basse sur le dernier manuscrit – inédit – de son « ami ». Mais Arthur est loin de se douter que son plagiat va les mettre en péril et déclencher des événements aussi sinistres que dans le plus terrifiant des thrillers. Un véritable tour de force, à l’humour noir décapant, sur le métier d’auteur de best-sellers !"
On trouve aussi le premier chapitre à lire en ligne ICI (clic)

Ce qui m'a donné envie de le lire : 
Comme d'habitude, je n'ai pas su résister à un livre parlant de livre, d'écriture, d'écrivain. 

Mon avis après lecture : 
J'ai vraiment beaucoup aimé la première moitié. J'avais envie d'en lire davantage, d'aller plus loin... mais la suite fut une déception. La seconde moitié m'a paru foutraque et ne m'a pas convaincue. Je me suis plusieurs fois demandé si je n'allais pas abandonner, lassée des rebondissements que j'ai trouvés délirants voire ridicules. J'ai poursuivi tout de même mais bon, vous l'aurez compris, le polar et moi, ça fait définitivement deux. Je suis persuadée que ce livre a un public à conquérir, mais... je n'en fais pas partie. 

Quelques phrases çà et là : 
Le héros enseigne l'écriture créative à l'université : 
"C'était seulement à la vaste et médiocre multitude que le véritable travail d'enseignement s'appliquait, et encore, avec un effet discutable. Les élèves doués n'avaient pas besoin de cours. Les profs aimaient les élèves doués parce que les élèves doués leur donnaient fière allure sans leur demander aucun effort."
"Il comprenait que ses instructeurs aient besoin d'être durs avec lui. En tant qu'enseignant lui-même, il savait combien ce qui passait pour de l'éducation était en fait du brossage de poils gnangnan destiné uniquement à éviter de heurter l'amour-propre des élèves."
"Écrire était une chose impossible. Il était facile de considérer les livres comme des produits, fabriqués à la chaîne par une mystérieuse machine géante. Mais Pfefferkorn ne s'y trompait pas. Les livres étaient faits par des gens. Les gens étaient imparfaits. C'étaient leurs imperfections qui rendaient leurs livres intéressants. Et en couchant ces imperfections sur le papier, ils devenaient omnipotents. Un livre était une toute petite machine qui faisait de son créateur un dieu. C'était impossible et pourtant ça se produisait tous les jours."

Les citations relevées montrent que j'ai tout de même réussi à apprécier quelques passages de ce roman. Toutefois, j'avoue que je n'ai pas été enthousiasmée et qu'il faut donc que je me résigne à ne pas être une lectrice de polars ! Je vais retourner à des lectures plus habituelles chez moi et je suis sûre que j'y prendrai davantage de plaisir ! 

4 commentaires:

  1. "Il comprenait que ses instructeurs aient besoin d'être durs avec lui. En tant qu'enseignant lui-même, il savait combien ce qui passait pour de l'éducation était en fait du brossage de poils gnangnan destiné uniquement à éviter de heurter l'amour-propre des élèves."

    Mon dieu !!!!!

    Trop désabusé pour moi, je passe.

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    1. Je le comprends...
      Bises de Capp

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    2. C'est peut-être à prendre au cinquième degré. Hum? ;-) Toujours un plaisir de lire tes avis, Capp'.
      Bises de dan!

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  2. Dommage que ce livre ne t'ait pas réconciliée avec les polars, il y en a tant de divers styles... peut-être un jour trouveras-tu la perle rare ??
    Bises et belle journée.

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