Une lecture plus littéraire que la précédente, d'une auteur prolifique mais jamais présenté sur ce blog!
L'éditeur en parle :
"Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de «non-sérieux» n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité, Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres, bavardent et s'amusent. Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à son mari : «Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis t'attendent.» Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme un résumé surprenant de toute son œuvre. Drôle de résumé. Drôle d'épilogue. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire? Rien. Lisez!"
Ce qui m'a donné envie de le lire :
C'est sans doute l'article de Leiloona sur Bricabook ICI. Ce billet est déjà ancien mais je ne l'ai pas oublié et quand j'ai eu la possibilité de lire ce roman, je n'ai pas hésité.
Mon avis après lecture :
J'ai trouvé, pour tout dire, cette lecture étrange. J'ai d'abord eu beaucoup de mal à trouver un sens (voire un intérêt) à ces bribes de vie entrecroisées et à leur... insignifiance, jusqu'à ce que je comprenne que finalement, c'était le monde contemporain (le monde parisien plutôt d'ailleurs) qui était ainsi brossé. On y retrouve aussi le côté nombriliste de l'époque... (haha fine allusion au roman, pardon pour cette insignifiante remarque ;-)
Quelques phrases retenues :
"Parler sans attirer l'attention, ce n'est pas facile ! Être toujours présent par sa parole et pourtant rester inentendu, cela demande de la virtuosité !"
"L'inutilité d'être brillant, oui, je comprends.
-- Plus que l'inutilité. La nocivité. Quand un type brillant essaie de séduire une femme, celle-ci a l'impression d'entrer en compétition. Elle se sent obligée de briller, elle aussi. De ne pas se donner sans résistance. Alors que l'insignifiance libère. L'affranchit des précautions. N'exige aucune présence d'esprit. La rend insouciante et partant, plus facilement accessible."
"Je me répète ? Je commence ce chapitre par les mêmes mots que j'ai employés au tout début du roman ? Je le sais."
Une lecture qui m'a donné envie de relire d'autres oeuvres de Kundera, même si celle-ci ne sera sans doute pas ma préférée.
Euh, je pense que je ne le mettrai pas dans ma liste, celui-là...
RépondreSupprimerBises, belle journée.
Bon, et bien je le mettrai pas dans mes priorités lecture !
RépondreSupprimerJ'avoue l'avoir feuilleté à la médiathèque et l'avoir refermé après avoir lu les premières pages...pour d'autres horizons plus envoûtants !
RépondreSupprimerJe l'ai commencé puis reposé parce que je ne parvenais pas à me concentrer. Je le reprendrai. J'aime vraiment beaucoup ses plus anciens romans;
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