lundi 11 juillet 2016

Une Éducation catholique de Catherine Cusset

J'ai eu bien du mal à lire ce livre, emprunté une première fois à la médiathèque, rendu sans avoir eu le temps d'y jeter un coup d'oeil, mais j'ai réussi à le réemprunter pour enfin en faire la lecture !


L'éditeur en parle : 

«"Remarque, je la comprends. C'est plus amusant de lire un roman que d'aller à la messe."
Papa, furieux, se retourne contre maman et l'accuse de saper les fondements de ma foi. Elle rétorque qu'elle n'a rien dit de mal, que de toute façon chacun est libre de penser comme il veut, et que je suis bien capable de juger par moi-même ce qui, de la lecture d'un roman ou de la messe, est le plus amusant.
"Elle n'a qu'à rester à la maison! hurle papa. Puisque c'est comme ça, j'irai seul!"
Vite je ferme mon livre, je me lève, je mets mon manteau, je suis papa.»

Marie, la narratrice de La haine de la famille et d'Un brillant avenir, raconte ici les rapports qu'elle a entretenus avec la religion au cours de son enfance et de sa jeunesse, entre un père croyant et une mère athée. Elle évoque la naissance du désir à travers des passions successives, et la découverte de l'amour, vécu d'abord comme une crucifixion, puis comme une rédemption.

Vous pouvez feuilleter le livre ICI !


Ce qui m'a donné envie de le lire : 

J'avais bien aimé Un brillant avenir... et des billets de blogs ont également attisé ma curiosité par exemple, celui de Sabine ICI ! Et je suis sûre qu'il y en a eu d'autres mais cela fait si longtemps que... j'ai oublié.


Mon avis après lecture : 

Petite déception... J'ai apprécié le début mais ensuite... je n'ai plus vraiment accroché. J'attendais autre chose qu'une éducation sentimentale sans doute (ou alors je suis trop ou pas assez catho pour cette lecture !). Dommage. Mais j'aime toujours autant l'écriture de Catherine Cusset.


Quelques phrases en passant : 

"Tout ce que j'aime, moi, c'est rester à la maison. Je ne demande rien à personne. Je lis, j'écris, je colorie, je découpe, je me déguise en princesse. Je peux passer la journée à jouer seule."

"Il y a dans le catholicisme de mon père quelque chose de naïf, dont je me méfie désormais. Il semble trop facile de se dédouaner de ces erreurs humaines en s'asseyant une fois par semaine sur le banc d'une église pour prier Dieu avec humilité. [...] La vie est séparée en deux : la vraie vie d'un côté, le quotidien avec ses colères et ses cris, et la foi de l'autre, l'église où l'on va se faire absoudre."

"Depuis la mort de Thomas, plus [...] aucun professeur ne me fait peur. Je me moque d'eux, de tout. Quelle importance, ma nullité, ce devoir de philosophie ?"

3 commentaires:

  1. J'ai souvent eu ce livre dans les mains à la médiathèque et l'ai toujours reposé...je passe mon chemin ;)

    RépondreSupprimer
  2. J'ai bien aimé... J'ai trouvé l'ensemble assez percutant, loin de ce que le titre laisse supposer ;-)
    Bises!

    RépondreSupprimer
  3. Ton avis me laisse perplexe... je laisse décanter, je verrai plus tard...
    Bises, belle soirée.

    RépondreSupprimer